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Pour mieux comprendre…
Les neurosciences regroupent toutes les recherches scientifiques sur le système nerveux, c’est-à-dire le cerveau, la moelle épinière et les nerfs.
Le cerveau est une structure dynamique dont 95 % de l’activité se passe de façon inconsciente.
Le cerveau (avec la moelle épinière) constitue le système nerveux central, capable d’intégrer les informations, de contrôler la motricité et d’assurer les fonctions cognitives.
Le cerveau est l’organe qui contrôle TOUT dans notre corps.
Il envoie des messages pour permettre les activités de l’organisme : respirer, bouger, parler… C’est aussi la source de l’imagination, des émotions et de la mémoire. Il est divisé en 2 hémisphères.
Son poids : chez l’homme, on relève un poids moyen de 1,5 kg. Chez la femme, le cerveau est un peu plus léger : aux alentours de 1,3 kg. Ce qui ne le rend pas moins efficace : il se pourrait même que la machine tourne légèrement plus vite chez la gente féminine. (futura-sciences.com)
Centre des émotions : les émotions de base sont la joie, la tristesse, la peur, la colère, le dégoût et la surprise. A celles-ci s’ajoutent des émotions « sociales » : embarras, honte, sympathie, orgueil, gratitude, mépris…
Les émotions résultent d’un état mental subjectif habituellement provoqué par un stimulus externe.
Les émotions se distinguent classiquement du concept d’humeur par leur durée plus courte et le fait qu’elles soient fortement attachées au stimulus les ayant déclenchées.
Les neurones : nous disposerions en moyenne d’environ 86 milliards de neurones au meilleur de notre forme.
Les neurones qui sont des cellules microscopiques et constituent un réseau câblé très précis, peuvent former des connexions pour transmettre l’information.
Dans 1 cm3 de cerveau humain, on dénombre pas moins de 10.000 milliards de synapses (connexions entre les neurones).
Experts en communication : les neurones communiquent entre eux par signaux électriques et chimiques, appelés influx nerveux.
L’influx nerveux se propage le long des neurones à une vitesse comprise entre 1 et 120 mètres/seconde, soit 430 km/h. Une vraie autoroute de l’information. Cette vitesse n’atteint pas celle de la lumière, de l’ordre de 300 000 km/s, ni même celle du son qui est d’environ 300 m/s.
Bouddha
Connaissez-vous les étapes de structuration de votre cerveau ?
– À la naissance, il y a 100 milliards de neurones dans la tête du bébé.
– De 1 à 12 ans, le cerveau se développe à grande vitesse ce qui favorise les apprentissages et la mémoire.
– Pendant les 5 premières années de la vie, 700 à 1000 connexions sont créées chaque seconde.
– De 12 à 18 ans, la vitesse de transmission de l’information s’accélère, passant de 1 à 100 mètres /seconde.
– A partir de 20-25 ans, le cerveau est adulte. L’hygiène de vie et l’environnement sont toujours déterminant pour sa bonne santé. Les connexions les plus utilisées vont se renforcer.
Ce ne sont donc pas les connexions des meilleures expériences qui sont conservées, mais les connexions des expériences les plus fréquentes.
– A partir de 65 ans, les neurones se débranchent les uns des autres si on ne fait rien.
– Ainsi, à 80 ans, le cerveau ne représente plus que 70 % de ce qu’il était aux alentours de 20 ou 25 ans. Mais on peut continuer à stimuler son cerveau à tout âge.
Il est important de ne pas oublier qu’il n’y a aucune norme, chaque cerveau est différent et unique !
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Capital santé de son cerveau, comment en prendre soin ?
En complément d’un suivi « Neurofeedback dynamique », je vous conseille :
• Une alimentation saine et équilibrée : il est à noter que trop d’acides gras saturés (on les trouvent dans les fast-foods, l’huile de palme, les pâtisseries industrielles…) abîment les connexions neuronales. Il faut boire suffisamment d’eau car notre cerveau est composé à 75 % de liquide céphalo-rachidien
• De multiplier les interactions relationnelles, les expériences, les activités physiques et intellectuelles : cela renforce les réseaux de neurones (l’influx nerveux circule plus rapidement)
• De faire du sport : cela améliore l’apport en oxygène dans le cerveau et libère certaines molécules, ce qui permet de créer de nouveaux neurones, notamment pour favoriser la mémoire
• D’éviter au possible les états de stress chronique, il détériore et finit par devenir nocif à cause de l’augmentation du cortisol. Il endommage le cerveau et crée un certain nombre de problèmes de santé, notamment les troubles dépressifs et anxieux, la perte de mémoire et la démence.
Le cerveau a dû s’adapter à notre mode de vie moderne, et ce n’est pas forcément le meilleur.
• Nos capacités d’attention raccourcissent. En 2000, la durée d’attention moyenne était de 12 secondes. Elle est aujourd’hui de 8 secondes, c’est à dire moins que celle du poisson rouge, qui est de 9 secondes.
• Étonnamment, la génération Y (18-34 ans) a moins de mémoire que les baby-boomers. Ils sont plus susceptibles que leurs parents d’oublier quel jour on est et où ils ont mis leurs clefs !
• Le stress chronique de la vie quotidienne change la structure et le fonctionnement de votre cerveau. La partie qui conserve les souvenirs se rétrécit (l’hippocampe), tandis que la partie où la peur et l’anxiété résident se développe (l’amygdale).
• Nous avons évolué au sein de la nature, être assis à l’intérieur toute la journée est très peu approprié, et stressant pour le cerveau et le corps.
• Les fréquences électromagnétiques émanant des ordinateurs et des téléphones portables peuvent rompre les fines membranes cellulaires du cerveau, occasionnant des « fuites ».
Ilchi Lee, pionnier en méthodes de développement cérébral, philosophe et écrivain